La blépharoplastie : pour retrouver un regard neuf et lumineux

 

La blépharoplastie est une intervention chirurgicale esthétique visant à corriger les petits défauts des paupières supérieures et/ou inférieures (on peut choisir de ne traiter que celles du haut, que celles du bas ou alors les deux à la fois). Par exemple, les cernes, les poches sous les yeux, les rides du coin de l’œil, des paupières, tout ce qui a tendance à rendre le regard fatigué ou triste.

 

Quelles sont les principales causes pouvant nécessiter une blépharoplastie ?

 

C’est surtout l’âge avec le vieillissement des paupières qui fait apparaître plein de petits détails disgracieux au niveau du contour des yeux tels que :

 

un excédent de peau sur les paupières (souvent accompagné d’un aspect flétri de la peau à cet endroit)

 

une chute du coin de l’œil qui a tendance à devenir tombant, à s’affaisser

 

D’ailleurs, c’est souvent à partir de la quarantaine qu’a lieu le recours à cette opération, mais on peut également l’envisager avant. Cependant, certaines petites marques inesthétiques comme les poches sous les yeux et les cernes ne sont pas forcément dues à la vieillesse, bien qu’évidemment elles s’accentuent au fil des années. Elles peuvent être d’origine héréditaires et même présentes chez des personnes plus jeunes.

 

En deux mots, en quoi consiste concrètement une chirurgie des paupières ?

 

Les techniques destinées à rajeunir ou à embellir le regard s’adaptent à chaque cas et peuvent avoir pour but de retendre la peau, de ré-harmoniser les volumes du visage (en réduisant les poches sous les yeux d’un côté puis en repulpant les pommettes de l’autre), d’estomper les cernes, de remonter le coin de l’œil ainsi que la pommette tout en illuminant et en lissant les contours des yeux.

 

Quels sont les différents types de blépharoplasties ?

 

1) La blépharoplastie supérieure pour traiter les paupières supérieures :

 

Cette technique est utilisée pour corriger des paupières supérieures tombantes afin d’obtenir un regard plus ouvert, adouci, plus lumineux et rajeuni. Dans le but d’atteindre cet objectif, voici comment va procéder le chirurgien :

 

tout d’abord, il va commencer par retirer l’excédent de peau qui donne aux paupières un aspect tombant

 

après cela, il va diminuer l’épaisseur de la petite poche graisseuse interne se situant dans la paupière (parfois responsable de l’aspect gonflé, boursouflé des paupières et qui les alourdit) et enfin il dissimulera les incisions discrètes faites pour réaliser l’opération dans le sillon des paupières supérieures de manière à les rendre quasiment invisibles (chez la majorité des patients, les cicatrices ne se voient pas après l’intervention)

 

2) La blépharoplastie inférieure (chirurgie des paupières réalisée sous les cils) :

 

Cette deuxième méthode peut permettre à la fois de réduire les rides en retendant les paupières inférieures, de supprimer les poches sous les yeux (qui sont en fait les poches graisseuses internes des paupières inférieures) et de gommer les cernes ainsi que le sillon palpébro-jugual (ressemblant à une petite ride passant au-dessus de la pommette et en dessous des cernes ou poches en les entourant). Pour réaliser ce type de blépharoplastie, le plasticien va effectuer les gestes suivants :

 

en premier, il va inciser la peau à environ 1 millimètre sous la racine des cils (c’est l’incision par voix sous-ciliaire)

 

ensuite, il va lifter de façon légère, tout en douceur, la peau de la paupière inférieure afin d’obtenir un rendu le plus naturel possible

 

puis les poches graisseuses internes seront extraites et résorbées

 

et pour terminer, les cernes ainsi que le sillon palpébro-jugual sont lissés, estompés

 

À la suite de cette opération, le regard semblera moins fatigué et plus détendu. Voyons maintenant la seconde technique possible utilisée pour la chirurgie des paupières inférieures.

 

3) La blépharoplastie inférieure par voie conjonctivale :

 

Cette fois-ci, ce procédé va corriger les poches sous les yeux (aussi appelées poches palpébrales inférieures) sans passer par un lifting de la peau des paupières et sans nécessiter des incisions. Le chirurgien va donc inciser au niveau de la conjonctive (la petite membrane fine et humide qui tapisse l’extérieur de la cornée ainsi que l’intérieur des paupières), aucune cicatrice n’apparaitra par la suite. Il va également retirer les poches sous les yeux en les excisant et le regard paraîtra plus ouvert, plus lisse sans que le patient soit obligé d’aller se faire retirer des fils après l’opération.

 

La blépharoplastie peut-elle être déconseillé dans certaines situations ?

 

Il existe un cas particulier auquel il faut faire attention : il s’agit de l’œil creux (espace trop important entre le globe oculaire et le rebord de l’os de l’orbite situé au-dessus de l’œil). Si le patient présente des yeux creux, une blépharoplastie réalisée en retirant un excédent de peau n’est pas envisageable. Le chirurgien est alors obligé de combler les zones manquant de volume en recourant à des injections de produits comme l’acide hyaluronique ou encore à des micro-injections de graisse prélevée sur le corps du patient.

 

Quelles sont les autres interventions de chirurgie esthétique réalisables en complément d’une blépharoplastie ?

 

Pour lutter contre le vieillissement du visage dans sa globalité et retrouver un regard éclairci et plus harmonieux, d’autres techniques de chirurgie ou de médecine esthétiques peuvent être effectuées en même temps qu’une blépharoplastie. Voici une liste non exhaustive des principales opérations qui y sont fréquemment associées :

 

le lifting médiofacial (lifting concentré sur la moitié supérieure du visage visant à remonter les pommettes, à gommer les cernes avec la vallée des larmes ainsi qu’à relisser la paupière inférieure et à effacer le sillon naso-génien)

 

le lifting temporal (parfois aussi connu sous le nom de mini-lift ou de lifting mannequin, son rôle est de remonter l’extrémité des sourcils pour les yeux ayant tendance à tomber un peu et également d’estomper les rides de la patte d’oie)

 

les interventions destinées à supprimer les imperfections superficielles de la peau du visage (traitements de resurfaçage cutané) de type peelings, dermabrasion ou laser

 

la canthopexie externe (méthode utilisée pour retendre le coin externe de l’œil tout en le repositionnant plus haut)

 

Quelles sont les suites opératoires d’une blépharoplastie ?

 

Généralement, le patient ayant subi l’intervention le matin sort de l’hôpital dès le soir même, sinon le lendemain. La période d’hospitalisation post opératoire ne dure donc pas longtemps. Par contre, il devra revenir se faire enlever les fils de suture entre le 3ᵉ et le 6ᵉ jour suivant l’opération. Ensuite, au bout d’environ une semaine, il pourra reprendre le cours de sa vie normalement (travail, activités sociales, sportives, etc.) Concernant la douleur ressentie, elle est quasiment inexistante. Cependant, des larmoiements et picotements dans les yeux sont présents et peuvent occasionner une impression un peu désagréable. Si la blépharoplastie a été correctement réalisée par un spécialiste compétent, aucun risque ni complication ne devrait survenir à part les ecchymoses (bleus) qui mettent entre une et deux semaines à disparaitre ainsi qu’un œdème (gonflement) qui se résorbe en quelques jours. Mais ces petits désagréments sont fréquents et normaux, comme après la majorité des autres interventions esthétiques et ils sont momentanés.

 

Qu’en est-il à propos du résultat obtenu ?

 

Dans la majorité des cas, un premier résultat visible est observable immédiatement, mais il faudra attendre environ 6 mois avant de pouvoir constater un résultat définitif et durable. Pour ce qui est des cicatrices résultant des incisions effectuées durant l’opération, elles sont la plupart du temps invisibles, complètement masquées, car dissimulées dans des zones qui ne sont pas exposées au regard.

 

Et est-ce que la blépharoplastie peut être prise en charge par l’Assurance Maladie ?

 

Comme c’est un acte qui reste à visée purement esthétique, la blépharoplastie n’est pas remboursée. Néanmoins, elle peut l’être partiellement sous certaines conditions, dans des cas extrêmes qui le nécessitent vraiment. Mais cela se produit rarement et le patient doit justifier que son champ visuel est obstrué en partie par un excédent de chair au niveau des paupières et que cela constitue pour lui un handicap dans sa vie quotidienne. Pour déterminer cela, un examen médical fait par un spécialiste est nécessaire.

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