Une chaussure bien entretenue est un gage d’élégance. Pour bien cirer ses chaussures en cuir, il faut un matériel adapté et procéder en trois opérations : le nettoyage, l’application et le lustrage.
Pour garder le cuir souple, il faut le nourrir. Il est impératif de cirer ses chaussures en cuir lisse tels que la vachette, le chevreau ou l’agneau avant de les exposer aux intempéries. Les variations de températures rendent le cuir cassant : Pas de chaussures devant la cheminée au retour des promenades l’hiver, mais laissez les sécher dans une salle tempérée.
Le Nettoyage
On ne peut prétendre bien cirer ses chaussures en cuir, sans opérer auparavant un nettoyage minutieux. Commencez par enlever la boue à l’aide d’un grattoir en bois. On en trouve dans les magasins d’équitation. Le cuir ne respire pas, mais il a des pores que le nettoyage doit révéler. Un peu de savon noir ou de Marseille, sur une éponge naturelle humidifiée à l’eau tiède, enlèvera efficacement graisses et poussières. Rincez, épongez et laissez sécher à l’air libre. Pour rafraîchir la couleur, appliquez, prudemment, du vinaigre blanc ou du blanc d’Espagne dilué.
Le cirage en deux phases, application et lustrage Pour cirer ses chaussures en cuir lisse, on emploie un lait, une crème ou un cirage qui vont nourrir et colorer. Il est déconseillé de cirer ses chaussures de travail ou de randonnée en cuir gras, on utilise alors de l’huile animale ou un morceau de lard. On ne va pas non plus cirer ses chaussures en cuir métallisé, vernis, daim, nubuck ou reptile. Des gels et des aérosols sont élaborés à cet effet.
L’application des cirages
Elle se fait à l’aide d’une brosse à palot en crin de cheval, dont le manche en bois, proposé en différentes longueurs, évite de se tacher.
Le lustrage
On frotte énergiquement mais sans appuyer avec une brosse à reluire, faite de bois et de soies de sanglier. Bien cirer ses chaussures en cuir, c’est en faire un objet de luxe et de séduction.